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Il s'agit de Ākhir al-Zamān, époque durant laquelle un décret divin ne permet nul part sur la terre de restaurer un Etat Khilāfah dans lequel la souveraineté d'Allah peut être reconnue et où la loi et la gouvernance peuvent reposer sur la vérité révélée par Dieu. A cet égard, au moins, les musulmans sont maintenant revenus à l'étape pré-Hijra de leur histoire, et bien que l'objectif soit de revenir à Madīnah. De La Mecque à Médine une fois de plus...

Cet ouvrage fait suite au troisième congrès des chercheurs sur l’islam organisé par l’IIIT France à l’UNESCO en juin 2004. Initialement, cet ouvrage a voulu réunir des chercheurs de différentes disciplines des sciences sociales et des sciences religieuses ou patrimoniales islamiques afin de proposer une approche inédite plus complexe : un « regard croisé » du fait islamique sur la modernité et de la modernité sur l’islam. Les textes présentés ici tentent de répondre aux questionnements sur l’apport de la pensée islamique à la critique de la modernité, et vice versa et sur la nécessité d’engager davantage le débat sur la modernité entre chercheurs musulmans et non musulmans.

Dajjal le Quran et Awwal al-Zaman (le commencement de l’histoire)

L'essence de cette sourate constitue l'antidote au matérialisme, cet antidote qui, selon le décret divin, avait été le plus donné a ceux qui suivaient Jésus, et par rapport auquel ce furent eux-mêmes qui, dans l'histoire, en étaient les plus grands défenseurs. Mais par la suite les choses changèrent dans leur civilisation. Le messager de Dieu a dit que la récitation de cette sourate, et particulièrement du début de cette sourate, protège contre le trouble du Dajjâl