Pensée

Dans “Le problème des idées dans le monde musulman”, Malek Bennabi montre la primordialité de l’idée, en tant que force, en tant que dynamique. Sans l’idée, il n’y a que déchéance, et c’est ce qui a fait défaut à l’homme musulman qui a préféré s’attacher au monde des choses plutôt qu’au monde des idées.

Malek Bennabi rappelle, à travers une analyse forte et pertinente, l’urgence pour le monde musulman de recréer et de développer sa propre culture qui fit l’admiration du monde lors de son apogée, en décortiquant les éléments constitutifs de la culture, afin que l’homme musulman puisse enfin tenter de retrouver une culture qui lui permette de se remette en quête de sa propre civilisation.

Grâce à cet ouvrage, Malek Bennabi apporte une réflexion vivante, dynamique du Coran ; il montre la singularité de la dernière prophétie et met en lumière la personnalité unique du porteur du dernier message.

Ce livre parle avant tout de la civilisation musulmane, à la fois spirituelle et temporelle. Il analyse les raisons de l’échec des réformistes musulmans contemporains tout en traçant les lignes à la fois religieuses, politiques, sociologiques et philosophiques nécessaires au défi des musulmans de ce siècle.

La civilisation musulmane n’a pas échappé aux phases cycliques qui ont permis aux civilisations de naître, de se développer, puis de décliner. Pourtant, affirme Bennabi, elle avait plus qu’une autre la possibilité de perdurer et marquer l’histoire plus durablement, puisque qu’elle contient dans sa matrice des sources spirituelles rattachées à un monothéisme pur et au joyau de la prophétie.

L’auteur présente un aperçu sur le message divin et universel de l’islam. Il rappelle également le brillant héritage de la civilisation islamique et notamment le rôle souvent méconnu qu’y ont tenu les musulmans d’Afrique noire.

La confection littérairement religieuse de cet ouvrage est unique. Le lecteur aura l’impression, malgré les neuf siècles qui le séparent des lignes de cet écrit, d’être en présence d’un manuscrit qui vient juste de voir le jour, dont l’encre n’a pas encore séché et dont l’actualité ne cesse d’être encore brûlante pour la bonne et simple raison que cela représente une recherche psychologique truffée d’idées sincères et d’illustrations magnifiques sur le parcours des facettes du comportement humain et de l’introspection, choses indémodables et sempiternelles… !

Le présent ouvrage est composé d’une série de textes et d’articles qui abordent des questions fondamentales pour la conscience musulmane contemporaine.

Penseurs, philosophes, écrivains, hommes politiques, scientifiques, prélats, occidentaux et autres.

Le mouvement de prédication connu sous le nom de Tabligh connait depuis plusieurs décennies un essor impressionnant en Europe. Si ce mouvement suscite une curiosité réelle, il est pourtant méconnu. Pourtant, c’est bien dans son histoire qu’il faut puiser pour tenter de comprendre quelle est l’idéologie de la Jamaat Tabligh, afin de se faire une idée plus juste et objective de ce mouvement.

Les savants musulmans ont intégré l’éthique dans toutes leurs études. Certains savants soufis sont allés jusqu’à prétendre que la spiritualité islamique se réduit tout entière à l’éthique. Ibn al-Qayyîm n’a-t-il d’ailleurs pas dit dans ce sens : « La religion est l’éthique même et celui qui a plus de sens moral que toi est bien plus religieux que toi. »

Alija Izetbegovic fut président de la République de Bosnie-Herzégovine de 1990 à 1996. Rares sont ceux qui savent qu’il fut aussi un grand penseur, et que ses idées et ses analyses des problèmes actuels du monde islamique l’avaient fait souffrir autant, sinon plus que son action politique. Ayant publié en 1980 Le Manifeste islamique, Alija Izetbegovic fut condamné en 1983 à 14 années de prison, par les Serbes nationalistes qui voyaient dans ses idées une menace politique. Pourtant, ce n’est pas ici un livre de religion, ni de politique ni de sociologie, même si ces aspects y sont abordés. Ce n’est pas un livre de mobilisation ni un communiqué d’appel à l’Islam, mais tout simplement une invitation à la réflexion.

Si l'on dit que le monde moderne subit une crise, ce que l'on entend par là le plus habituellement, c'est qu'il est parvenu à un point critique, ou, en d'autres termes, qu'une transformation plus ou moins profonde est imminente, qu'un changement d'orientation devra inévitablement se produire à brève échéance, de gré ou de force, d'une façon plus ou moins brusque, avec ou sans catastrophe...

Traduit par M. EL-FATAH.Note de l’Équipe Éditoriale :Le Cheikh Abu Said El-Kharraz est né 3 Bagdad  au début du troisième siècle de l'Hégire  contemporain de maitres illustres tel que Dhu al Nuu al-Ricri  as-Saqati  Bichr al-Hafi et el-Junayd. Il fut un pôle  un phare qui éclairait ceux qui avaient décidés d'entreprendre la navigation périlleuse sur l’Océan divin  il est dit de lui qu'il a été le premier théoricien du Fana'(Anéantissement) et du Baqa (Permanence) puisé a la source de la révélation et de la Traduction Prophétique. Kitab es-Sidq est son Testament spirituel laissé a la postérité. Ouvrage unique en son genre dont l’influence se  ressent jusqu’à nos jours a travers tous les spirituels de l'Islam.